« C’était fait pour moi »
Majd Guarbba, en 1ère au lycée Pierre Mendès-France (Ris-Orangis)
Il a 16 ans. Il est en 1ère à Ris-Orangis. Il a de grandes ambitions. Et pour y parvenir, il compte sur un mental à toute épreuve. Portrait d’un élève qui en veut.
Quand il était petit, Majd a promis à sa mère qu’un jour, il lui achèterait une voiture rouge. Rêve d’enfant ? Paroles en l’air ? Pas si sûr. L’année dernière, Julien Puel est venu présenter l’Institut Louis Germain aux élèves du collège Albert Camus (!), à Ris-Orangis. Majd était là et il a saisi sa chance :
J’ai adoré la façon dont il nous a parlé. Il nous a promis qu’on allait se dépasser. Je me suis dit que c’était fait pour moi.
Depuis, le jeune homme n’a pas raté un campus. Il apprécie le climat propice à l’étude, la qualité des enseignants, la possibilité de prendre de l’avance sur les programmes ainsi que les méthodes de travail : « Je suis plus organisé et j’ai beaucoup progressé en termes de méthodologie, par exemple, pour résoudre des problèmes de maths », confie le lycéen qui n’est pas pour autant insensible aux charmes du Verbe : « Grâce aux campus, j’ai découvert René Char et ses poèmes écrits pendant la Résistance. C’est fort. » Mais encore ?
Mon livre préféré, c’est Cyrano de Bergerac : de l’humour, du sérieux et de l’honneur.
Les campus ce sont aussi des rencontres avec des enseignants. Des rencontres qui laissent des traces. Comme avec Moussa, qui enseigne aussi les maths à l’université Paris XIII : « Il nous apprend beaucoup, pour les cours comme pour la vie de tous les jours. Il nous motive. Il nous dit de ne rien lâcher. » Le jeune homme considère que l’Institut Louis Germain lui a également permis de renforcer son mental : « Il faut se lever à 7h du matin, gérer les devoirs pour le lycée en parallèle, se dépasser lors des campus », énumère-t-il. On se dépasse rarement pour la beauté du geste : « Je voudrais devenir médecin et enseignant-chercheur. » Le chemin est long mais la route est droite. Première étape ? Le choix des spécialités en 1ère. « Maths, physique et SVT », précise Majd, bien décidé à tenir le cap. Un cap…que dis-je, une péninsule !