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Seydina, élève Institut Louis Germain
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« Je rêve d’une vie paisible »

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Seydina Lo, en 1ère au lycée Lacordaire (Marseille)

Il a 16 ans, il vient de Marseille et il se distingue autant crampons aux pieds que stylo au poing. Portrait d’un élève qui a le sens du collectif.

L’emploi du temps de Seydina est chronométré. Depuis qu’il est en cinquième, il consacre une partie de ses vacances au tutorat d’excellence. « Ça m’a énormément aidé pour les maths et le français. J’ai beaucoup plus de culture générale, notamment grâce aux œuvres étudiées pendant les campus », confie l’adolescent qui profite des classiques de la littérature offerts par l’Institut Louis Germain pour se constituer sa propre bibliothèque. Grâce à ses efforts et ses bons résultats, il a intégré le prestigieux lycée Lacordaire en classe de 2nde : « Un très bon établissement. Le top pour faire de bonnes études. »

Ça tombe bien, car Seydina ne manque pas d’ambition. Il veut devenir chirurgien : « Un membre de ma famille est tombé malade. J’allais souvent lui rendre visite à l’hôpital. Je voyais les internes et les médecins faire tout ce qu’ils pouvaient pour l’aider. Je me suis dit : c’est pour moi. » Au fil des campus, il a fait beaucoup de progrès en maths et il les attribue en partie aux méthodes d’un de ses professeurs : 

À chaque campus, il nous donne des fiches remplies d’exercices compliqués. On les fait, on les corrige ensemble et c’est la correction qui nous sert de cours. Aujourd’hui, par exemple, on a vu les équations cartésiennes. C’était difficile mais très intéressant.

Le week-end, Seydina brille également sur les terrains de rugby. Il porte les couleurs du SMUC (Stade Marseillais Université Club), qui est monté en nationale l’année dernière. Pourquoi l’ovalie et ses « matchs pimentés » ? « L’ambiance, la solidarité, la discipline, le fair-play et le respect », énumère le 3e ligne aile. Lorsqu’il court, ballon sous le bras, regard braqué sur la terre promise ou qu’il plaque un adversaire, il est là et pas ailleurs, dans l’action, complètement présent. Quand il étudie aussi. C’est le secret de la concentration. Mais quand les matchs, les examens, les révisions ou les entraînements sont derrière lui, il laisse son esprit divaguer et, là, une vision se forme, simple et belle : 

Je rêve d’une vie paisible, sans problèmes. Un métier de chirurgien, qui me donnera envie de me lever chaque matin pour aller travailler. Une famille en bonne santé, des enfants, une femme et une belle maison.